Indicateurs d’introduction clandestine ou de traite

La traite des êtres humains est le recrutement, le transport, le transfert, la remise, la vente, l’achat, la médiation de vente, la vente ou la dissimulation d’une autre personne. C’est aussi l’utilisation de la force ou de la menace, le fait de tromper ou de maintenir une personne dans l’erreur, l’abus d’autorité et de confiance, la dépendance en retenant ses documents personnels ou en donnant ou recevant de l’argent ou d’autres avantages, dans le but d’exploiter son travail, de la soumettre au travail forcé, de lui faire commettre des infractions pénales, de la soumettre à la prostitution ou à un autre type d’exploitation sexuelle, à la mendicité, à l’utilisation à des fins pornographiques, à l’établissement de l’esclavage ou de relations similaires, à la confiscation d’organes ou d’autres parties du corps, ou à l’utilisation dans un conflit armé. Le recrutement, le transport, le transfert, la remise, la vente, l’achat, la médiation commerciale, le recel ou la détention d’un mineur à des fins d’exploitation constituent une infraction pénale de traite des êtres humains même en l’absence de recours à la force ou à la menace.[1] La traite des êtres humains concerne aussi bien les hommes que les femmes. Le trafic de migrants est un crime contre l’État. La personne faisant l’objet d’une introduction clandestine n’est pas une victime et n’est pas soumise aux sanctions prévues par les lois de la république de Serbie. Une personne faisant l’objet d’une introduction clandestine peut devenir victime de la traite des êtres humains. Vous trouverez ci-dessous des indicateurs sur la base desquels vous pouvez comprendre la différence entre l’introduction clandestine de migrants et la traite d’êtres humains. Si vous pouvez identifier plusieurs indicateurs conjointement, ou si vous pensez être victime ou potentielle victime de la traite d’êtres humains, vous pouvez contacter le poste de police le plus proche, qui vous orientera vers le Commissariat aux réfugiés et à la migration de la république de Serbie (KIRS) pour identification.


[1] Procédures opérationnelles standard pour le traitement des victimes de la traite des êtres humains, Bureau de coordination des activités de lutte contre la traite des êtres humains, Direction de la police, ministère de l’Intérieur de la république de Serbie – LIEN
INDICATEURINTRODUCTION CLANDESTINETRAITE
Une personne est libre de se déplacerOUINON
Une personne est libre de faire des choixOUINON
Votre passeport/carte d'identité est détenu(e) par quelqu'un d'autreNONOUI
La personne traverse la frontière internationaleOUINON
La personne participe de son plein gréOUINON
La personne s'est sentie abusée.NONOUI